Compagnie d'Arc des Bleus de Sèvres


La Tradition des Compagnies d' Arc en France

Notre Compagnie ne fait pas partie de la Ronde d'île de France. Nous fonctionnons comme un club sportif de compétition et de loisir.

Nous n'avons gardé des Compagnies d'arc que quelques usages et évenements traditionnels.

Extraits de la Charte de la Ronde d'Île de France :

 « Respecter la tradition, ce n’est pas refaire ce que d’autres ont fait, c’est retrouver l’esprit qui a fait faire certaines choses pour en faire d’autres, dans le même esprit. » Paul Valéry

"La Tradition de l’Archerie Française est une œuvre collective qui structure la vie des Compagnies d’Arc. Elle est constituée de règles qui s’enrichissent depuis le XVème siècle. Héritière de ce patrimoine historique, la Chevalerie d’Arc a pour rôle essentiel de le faire vivre et de le transmettre."

"Origines. Incitations et actes Royaux

C’est dans le capitulaire de Boulogne sur Mer, datée d’octobre 811 et traitant de l’organisation militaire, sous le règne de Charlemagne, que l'on voit apparaître pour la première fois, l'obligation pour tout soldat d'être armé d'une lance, d'un bouclier, d'un arc avec deux cordes et douze flèches.

En 825, Louis I le Pieux dit le Débonnaire (778 - Empereur de 814 à 840) fils de Charlemagne, avec l’Abbé de Saint Médard lès Soissons, crée les Compagnies d’Archers. Les archers ont été choisis afin d'établir une surveillance permanente à l'abbaye de Saint Médard, des reliques de Saint Sébastien transférées de Rome. La Bulle Papale ou le diplôme royal faisant état de cet établissement n'ont jamais été retrouvés.

En 1260 Louis IX dit Saint Louis (1214 - roi de 1226 à1270Ö), publie une ordonnance par laquelle on est requis « de prendre l’exercice du Noble jeu de l’arc plutôt que de fréquenter d’autres jeux dissolus et deshonnêtes », et lui-même se fait enregistrer sur les rôles d’une Compagnie d’Archers de la ville de Paris.

Charles IV Le Bel (1294 - roi de 1322 à 1328) à la fin de son règne, proscrit les jeux inutiles et « qui ne dressent point aux armes » Philippe VI de Valois (1293 - roi de 1328 à 1350). Début de la guerre de Cent Ans (1337), défaite de Crécy 1346

Jean II le Bon (1319 - roi de 1350 à 1364) Défaite de Poitiers 1356

Les défaites successives du début de la Guerre de Cent Ans dues à la suprématie de l’archerie anglaise amènent Charles V (1338 – roi de 1364 à1380) à promulguer une ordonnance spécifiant que les populations des villes et campagnes devront s'exercer au tir de l'arc et de l'arbalète. Des prix seront décernés aux plus habiles.

Charles VI (1368 – roi de 1380 à 1422) défaite d’Azincourt 1415. Crépuscule de la Chevalerie d’épée française. 

Charles VII (1403 - roi de 1422 à 1461), par ordonnance royale du 28 avril 1448 de Montils lès Tours donna à ces milices devenues des francs archers, des règlements uniformes. Leur nom leur vient de l'exemption en franchise qui leur était accordée de payer gabelle, aides, etc."

"Au onzième et douzième siècle, les archers et arbalétriers font partie de milices bourgeoises et leurs confréries prospèrent en même temps que s’instaurent les libertés communales. Ces milices forment une sorte de garde civile."

"Si les milices communales répondaient à une sollicitation urbaine de défense, les Compagnies qui leur ont succédé, se sont créées pour répondre à un besoin sociétal de distraction et de représentation. Elles ne faisaient d'ailleurs en cela que continuer à jouer un des rôles qui leur était dévolu depuis longtemps."

"La Noblesse, inquiète du développement que prenaient ces sociétés d'hommes d'armes d'origine bourgeoise obtint que leur nombre soit réduit et régularisé."

"Les archers, à l’époque, ont institué leur propre chevalerie en contrecoup de celle des nobles qui les méprisaient sur les champs de bataille, les rituels d’initiation ont vraisemblablement été inspirés par ceux du compagnonnage…

Les premières traces existantes, concernant la Chevalerie d’Arc, remontent au XVème siècle,(...) et font référence au cérémonial de réception d’un Chevalier de l’arbalète de Reims. Il est également fait mention des Chevaliers de l’arc à Lyon en 1431."

"L’INSTITUTION DU NOBLE JEU DE L’ARC AU 17-18ème siècles

Afin d’éviter les dérives et de garder sa noblesse à l’institution du noble jeu de l’arc[13] , il est demandé à Henri Charles Arnaud de Pomponne, Conseiller d'Etat ordinaire, Commandeur, Chancelier des Ordres du Roi, Abbé de l'Abbaye Royale de Saint Médard lès Soissons, & en cette qualité Grand Maître & Juge Souverain du Noble Jeu de l'Arc & des Confréries de Saint Sébastien, d’unifier les règlements des différentes Compagnies."

"LA REFONDATION DES COMPAGNIES D’ARC.

Après la tourmente révolutionnaire, les Compagnies d’Arc réapparurent sous les régimes plus libéraux qui suivirent. Le véritable mouvement de refondation commença en 1804, sous le premier empire, puis se généralisera sous les monarchies successives.

Lors de leurs reconstitutions, les Compagnies adoptèrent, sous couvert de la religion catholique prédominante, un ensemble de références symboliques où l’ésotérisme dépassait largement l’expression de la foi. "

"En 1863, le docteur DENONVILLIERS de la compagnie impériale de PARIS, publia pour la Famille de PARIS, de nouveaux statuts, qui tout en respectant les principes fondamentaux des anciens règlements, apportaient des modifications jugées nécessaires aux besoins de l'époque et conformes au mouvement anticlérical fort qui se développa dans la seconde partie du 19ème siècle. La laïcité prônée comme garant de la république triompha et en 1905 fut promulguée la loi sur la séparation de l’église et de l’état."

"Lors de la préparation des Jeux Olympiques organisés à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris en 1900, Monsieur JAY, Capitaine de Saint-Pierre Montmartre, et plusieurs autres Capitaines de la Seine, de la Seine et Oise, de la Seine et Marne et de l'Oise, réunirent une Assemblée Plénière de la Chevalerie qui se tint le 9 avril 1899 en la Mairie du Xème arrondissement de Paris. Cette Assemblée adopta les statuts et règlements d'une "FEDERATION DES COMPAGNIES D’ARC DE L'ILE DE FRANCE" régie par un Conseil Supérieur sous la présidence de Monsieur JAY.

En 1908, Monsieur Octave JAY, alors président de cette fédération, officialise de nouveaux statuts et règlements incluant un formulaire de réception des Chevaliers d’Arc. Ces nouveaux règlements écartaient des textes toutes références religieuses, laissant subsister des similitudes entre la Chevalerie d’Arc et le compagnonnage.

En avril 1911, La fédération pris le nom de "FEDERATION DES COMPAGNIES D’ARC DE FRANCE", société affiliée à l'Union des Sociétés de Tir de France, agréée par le Ministère de la guerre le 31 décembre 1920. Elle prit définitivement son autonomie et le nom de "FEDERATION FRANCAISE DE TIR A L'ARC" en 1928."

La Ronde d'Ile de FRANCE est une union des Familles, regroupant des Compagnies d'Arc d'Ile de France, dont l'objet est
de faire vivre et transmettre les Traditions de la Chevalerie d'Arc.

Charte de la Ronde des Familles d’Ile de France

Version libre Edition G du 30 mars 2019

Règlements généraux 1733 (Monseigneur Henry-Charles Arnauld de Pomponne)

 

Règlements généraux 1864 (Famille de Paris)

 

Règlements généraux 1934-1960 réédités en 1975 dans le guide fédéral de la FFTA

 

http://rondedesfamillesidf.free.fr/index.html

Envie de participer ?